Ce poème de Louis Aragon est dédié au poète et dramaturge espagnol, également peintre, pianiste et compositeur, Frédérico Garcia Lorca.
Quand la guerre civile espagnole éclate en 1936, Lorca quitte Madrid pour Grenade, conscient qu'il va vers la mort.
Il y sera fusillé par des anti-républicains à Víznar.
On doit à la vérité de dire que les atrocités sont commises par les deux camps.
Côté nationalistes :
Au fur et à mesure de la progression des troupes les sympathisants de la République sont systématiquement arrêtés, ou fusillés sommairement.
Un des plus grands massacres a lieu les 14 et 15 août 1936 à Badajoz, en Extremadure.
Côté républicains
Dès le début l'appartenance sociale ou politique suffit pour être exécuté : les officiers des garnisons de Lérida, Minorque Carthagène, les députés de droite...
7 000 religieux, évêques, prêtres, moines et religieuses sont assassinés. Des actes barbares frapperont les religieuses et les jeunes filles des organisations catholiques
Dédions ce poème à toutes les victimes de toutes les guerres. Un jour viendra où elles seront consolées
À partir de mars 1937 les républicains s'entre-tueront eux-même.
Source Wikipédia la Guerre civile espagnole
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