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A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !
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Décembre 2008 JEAN D'ORMESSON Homme de lettres et académicien français Quelques citations : En ce moment avec la bourse c'était une véritable prophétie C’était bien (5 étoiles) L’auteur nous livre ses mémoires. Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Avec allégresse, ironie, et mélancolique. La vie vaut d'être vécue car c'est la vie, mais il ne faut pas attacher trop d'importance à la course aux honneurs et à l'argent qui en final gâche l'art et le plaisir de vivre Et toi mon coeur, pourquoi bats-tu Ce livre aspire à donner un peu de plaisir, d’émotion, à rendre la vie un peu plus belle. Grâce à... la littérature, bien sûr ! Elle qui sait parfois transformer notre existence. Avec des citations et des poèmes Jean d'Ormesson nous fait parcourir les saisons de la vie
Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)
Jean d’Ormesson se confie à Metro à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Qu'ai-je donc fait ?"
Le nouveau livre de Jean d’Ormesson, Qu’ai-je donc fait (Sans point d'interrogation) mêle le récit autobiographique, la réflexion philosophique sur le sens de la vie.
Les citations classiques, les bons mots, la gouaille comme toujours foisonnent tel l' inattendu “Avec Chateaubriand, je pète plus haut que mon cul”. (quoi que pas si inattendu que ça pour qui le connaît un tant soit peu) Il révèle aussi un épisode intime, blessure secrète d’un homme que l’âge rend plus grave.
Diriez-vous que vous êtes plutôt un “grand écrivain” ou un “homme de lettres” ?
Ni cet excès d’honneur, ni cette indignité ! Grand écrivain ne puis. Homme de lettres ne daigne !
Dans vos livres rejaillit l’envie d’être inscrit dans le XXe siècle comme un Chateaubriand et puis vous dites “je n’y suis pas”. Est-ce une conviction profonde ? Un regret ? Un peu de coquetterie ?
D’abord il y a mon côté cabotin. Il est vrai que si je me compare à ceux parmi lesquels j’aspire à me fondre, disons Anatole France ou François Mauriac, ce que j’ai fait est moins bien. Si je me compare aux gens d’aujourd’hui, je me mets 18/20 ! Pivot me disait : “Tu as une chance incroyable de ne pas être né cinquante ans plus tôt, au milieu de Gide, Valéry, Aragon, Proust, Céline…”
Ce titre : "Qu’ai je donc fait" ?
D’abord, c’est une citation d’un vers célèbre de Racine dans Andromaque que Hermione dit à Pyrrhus. “Je ne t’ai point aimé cruel ? Qu’ai-je donc fait ?” c’est très littéraire et en même temps c’est une expression courante. Je n’ai pas utilisé de point d’interrogation, parce qu’il s’agit d’une constatation attristée. Il y a un moment dans la vie où le nombre des années devant soi devient tragiquement plus limité que celui derrière soi. Et on se dit “qu’est-ce que je vais laisser ?”.
Deux fois, j’ai vraiment cru que j’écrivais mon dernier livre. La première fois c’était il y a un demi-siècle… Après Au revoir et merci, je voulais m’arrêter là. Mais j’ai fini par écrire La Gloire de l’Empire, un pastiche universitaire sur les sciences humaines qui s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires et m’a permis d’être élu à l’Académie ! La seconde fois, c’était il y a quatre ou cinq ans. J’étais plus vieux que maintenant car je traversais une crise sentimentale et j’ai écrit C’était bien, en pensant que c’était un testament. Je n’ai pas tenu non plus ma promesse, si bien que, cette fois, je ne dis pas que c’est mon dernier livre, même s’il a des allures de bilan.
Je suis tombé amoureux de ma cousine germaine. C’était à Saint-Fargeau. Cette famille, je l’ai détruite avec cette histoire. Dans mon milieu et à cette époque, c’était très grave… Mon père est mort peu après, désespéré, pensant que j’étais un voyou.
Vous dites que vous êtes entre deux rives ?
Je suis paresseux... et j’ai beaucoup travaillé. J’ai un côté traditionnel et tous mes amis de khâgne étaient trotskistes. J’étais conventionnel et rebelle, nourri du passé et passionné par l’avenir. Mon père, ambassadeur du Front populaire – le “marquis rouge” selon ses détracteurs me disait : “Tu peux faire ce que tu veux, mais au service de l’État”. Or moi, vous savez qui j’admirais ? Cary Grant ! Je rêvais d’avoir Ingrid Bergman dans mes bras.
Nous remercions metro à qui nous avons fait cet emprunt
Né à Paris le 16 juin 1925
"Je me suis toujours méfié de trois choses : la météo, la Bourse, les sondages. En gros, elles fonctionnent très bien. Dans le détail, c'est plus risqué."
> Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.
Extrait d'une interview dans Libération - 23 Décembre 2000
> Tout le problème est de s'élever, de se distinguer, sans se séparer des autres hommes.
Extrait d'un Entretien avec Pascale Frey - Janvier 1994
SES LIVRES : entre autre
- Une fête en larmes
- Voyez comme on danse
- Le rapport Gabriel
- Une autre histoire de la littérature française
- Casimir mène la grande vie
- Presque rien sur presque tout
- Aragon parmi nous
- La gloire de l’empire
- Histoire du juif errant
- Le vent du soir
- Au plaisir de Dieu
- Tous les hommes sont fous
- Le bonheur à San-Miniato