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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

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 Ludwig Van Beethoven

 

 

Biographie inspirée du site : www.lvbeethoven.com

 

Ludwig van Beethoven a été baptisé le 17 décembre 1770 à Bonn. Sa famille était originaire du Brabant, en Belgique. Son père Johann musicien à la Cour de Bonn, avait un penchant certain pour la boisson. Sa mère est une femme douce, effacée et attentionnée. Beethoven disait qu'elle était "sa meilleure amie". Il créa avec elle des liens affectueux forts et respectifs. La famille Beethoven eut sept enfants, mais seuls trois garçons survivront, dont Ludwig est l'aîné.

 

Très tôt, il s'intéresse à la musique. Le don de l'enfant ne fait aucun doute. Il est élevé sévèrement par son père qui rêve d'en faire un enfant prodige comme Mozart. Il s'en fallu de peu pour qu'il ne soit dégoûté de la musique pour toujpours ! (Mais c'était impossible ! Il aimait trop la musique.) 

 

A 8 ans, Beethoven réalise sa première exécution en public, à Cologne. Son père annonce qu'il a 6 ans. Beethoven croira toujours être plus jeune qu'en réalité. Les capacités du père étant limitées. Ludwig apprend la musique,  auprès de musiciens renommés, tels que Christian Gottlob Neefe. Ce dernier lui fait également connaître les philosophes anciens et modernes. Bravo!

 

En 1782, à douze ans Beethoven publie sa première œuvre. En 1784 il est nommé organiste à la cour de Maximilian Franz, prince électeur de Cologne à 14 ans. Il fréquente alors un autre milieu et rencontre  des amis qu'il gardera toute sa vie : la famille Ries, la famille von Breuning et la charmante Eleonore, Karl Amenda et le violoniste, Franz Gerhard Wegeler.

 

Le Prince Maximilian Franz l'envoie à Vienne, à ses frais, en 1787, pour rencontrer Mozart qui aurait dit "N'oubliez pas ce nom, vous en entendrez parler !".

 

Beethoven revient à Bonn. Sa mère est mourante. Elle s'éteint en 1787.En 1792, il repart à Vienne, avec une rente assurée par le Prince Electeur pendant deux ans. Il restera toujours à Vienne.

 

Il prend des leçons avec Haydn, Albrechtsberger et Salieri. Il étonne et séduit par sa virtuosité et ses improvisations au piano. En 1795 il organise sa première représentation. Puis suivra une tournée : Prague, Dresden, Leipzig, Berlin et Budapest.

 

Tout le monde de la musique et de l'aristocratie admire le jeune compositeur. Il se fâche régulièrement avec les uns et les autres, puis fait amende honorable. Son talent excuse son comportement excessif et impulsif. En 1800, il présente sa première symphonie.

 

En 1801 Beethoven se rend compte qu’il devient sourd. A Heiligenstadt, en 1802, il rédige un « son testament » dans lequel il explique sa révolte face au drame qu'il vit : lui, un musicien, devenir sourd ! Mais la musique le rappelle. Il sait avoir beaucoup à explorer, à découvrir, et à léguer. Il ne se suicide pas et se jette dans la composition d'œuvres grandioses : d'exceptionnelles sonates pour piano, la deuxième et surtout la troisième symphonie L'Eroïca écrite en hommage à Bonaparte qui, Premier Consul à la tête de la république française symbolise le libérateur des peuples, issu de la Révolution Française, porteuse d'espoir. Lorsque Bonaparte se déclare Empereur, Beethoven biffe rageusement le nom de Bonaparte de la dédicace de cette symphonie. (La plume en déchire le papier).

 

Le 7 avril 1805 a lieu première interprétation publique de la symphonie Héroïque.

 

Beethoven termine son opéra, Leonore, le seul qu'il écrira. Il le corrige et écrit 4 ouvertures différentes. Le nom de l'opéra deviendra  Fidelio, contre sa volonté. Il compose plusieurs symphonies, l'ouverture de Coriolan, la fameuse Lettre pour Elise. Il prend quelques élèves, jeunes et belles et dont il tombe parfois amoureux.

 

L'archiduc Rodolphe, frère de l'empereur, devient son élève, son ami, et bientôt l'un de ses protecteurs.

 

En 1809, Beethoven songe à quitter Vienne sur l'invitation de Jérome Bonaparte. Son amie de toujours, la Comtesse Anna Marie Erdödy, le retient avec l'aide de ses plus fortunés admirateurs : l'archiduc Rodolphe, le prince Lobkowitz et le prince Kinsky. Ces derniers s'engagent à lui verser une rente annuelle de 4 000 florins, lui permettant de vivre sans contrainte financière. L'unique condition est que le compositeur ne quitte pas Vienne. Beethoven accepte. Cette rente fera de lui le premier compositeur indépendant.

 

En 1812, il prend les eaux à Teplitz, et rédige une lettre ardente à "L'immortelle bien-aimée". Cette lettre, qu'on retrouva dans un tiroir secret avec le testament d'Heiligenstadt, n'a pas fini de susciter recherches et suppositions.

 

Beethoven rencontre Goethe. Les deux grands hommes s'admirent mais ne se comprennent pas. Le compositeur trouve le poète « conseiller trop servile », et ce dernier estime que Beethoven est « tout à fait indompté ». Beethoven mettra en musique plusieurs des poèmes de Goethe. Il gardera le regret de ne pas s'être mieux entendu avec lui.

 

L'un de ses protecteurs, le prince Lobkowitz, éprouve des difficultés financières, et le Prince Kinski meurt d'une chute de cheval. Ses héritiers tentent de se défaire de l'obligation financière envers Beethoven. Ce sera le début de plusieurs procès.

 

Le tchèque Johann Nepomuk Maelzel, inventeur génial a créé divers outils pour aider Beethoven dans son audition défaillante : cornets acoustiques, système d'écoute raccordés au piano, etc. En 1813, Beethoven compose 'La victoire de Wellington', œuvre réalisée pour un instrument mécanique de Maelzel, le "Panharmonica" (ou "Panharmonicon"). C'est surtout le métronome qui fera évoluer la musique, et Beethoven, qui en a tout de suite saisi l'intérêt, annotera scrupuleusement nombre de ses partitions afin que ses œuvres soient interprétées à la vitesse qu’il souhaite.

 

Au moment du Congrès de Vienne, qui regroupe tout ce que le monde compte de têtes couronnées afin de débattre de l'avenir de l'Europe après Napoléon, Beethoven est invité à jouer à plusieurs reprises et en éprouve une légitime fierté.
 
En 1815, Kaspar Karl, le frère de Beethoven, décède. Il laisse une femme que le compositeur surnommera "La reine de la nuit" en raison de ses mœurs, ainsi qu'un fils, Karl, de 9 ans. Par testament il demande que la tutelle de son fils soit exercée conjointement par sa femme et par Ludwig. Ce dernier prendre son rôle au sérieux, mais le célibataire de 45 ans qui n'entend plus aura bien du mal à comprendre l'enfant puis le jeune homme. Cette cohabitation sera source de procès avec la mère et de nombreux tracas.

 

En 1816, Il termine le cycle de lieders "A la bien-aimée lointaine" et ébauche un premier thème pour la neuvième symphonie. Deux ans plus tard, l'archiduc Rodolphe accède au cardinalat et Beethoven commence la composition de la Messe en ré. Elle ne sera pas prête pour l'intronisation, mais l'œuvre est d'une incomparable richesse.

 

La neuvième symphonie sera pratiquement achevée en 1823, la même année que la Missa solemnis. Liszt, qui a alors 11 ans, rencontre Beethoven, qui assiste peut-être à son concert du 13 avril. Félicité chaleureusement par Beethoven le jeune virtuose des années plus tard, transcrira l'intégralité des symphonies de Beethoven pour le piano. Le 7 mai 1824 première interprétation de la neuvième symphonie. Malgré les difficultés musicales, et celles des parties chantées, ce sera un succès. Malheureusement sans retombées financières. Les ennuis financiers n'ont de cesse de miner le compositeur. Il a bien de l'argent de côté, mais il le garde pour son neveu.

 

Ce sera ensuite l'époque des derniers quatuors, si difficiles encore pour le public d'aujourd'hui qui sait pourtant apprécier les autres oeuvres. La dixième symphonie est mise en chantier.

 

Fin 1826, Beethoven prend froid en rentrant de chez son frère, avec lequel il s'est encore disputé. Il s'éteindra entouré de ses plus chers amis, le 26 mars 1827, alors qu'un orage se déchaîne.

(La symphonie de la nature exaltée en hommage à Beethoven).

 

Dix  à trente mille personnes accompagnent Ludwig van Beethoven vers sa dernière demeure.

 

 

 

 

Beethoveen en 1801 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques amours de Beethoven 

  

Comtesse Giulietta GUICCIARDI

(1784-1856).


Cousine des sœurs von Brunswick. Élève de Beethoven vers 1801. Il lui dédie la Sonate

'Au clair de lune'.

La promenade romantique qui se termine en folle passion dans un fourré !

Amoureuse de Beethoven, elle lui fait don d'un portrait qu'il gardera toute sa vie. 

Elle épouse en 1803 le comte Robert von Gallenberg, plus fortuné...

 

 

 

 

 

 

 

Joséphine von BRUNSWICK

(mariée DEYM),

dite Pépi (1779 - 1821).


Beethoven fut très proche, dès 1799, avec la famille Brunswick. Pépi devint son élève et était très douée. Ils furent très intimes.
En 1812, Joséphine était veuve, elle  avait confiés ses enfants à sa soeur, Thérèse et rencontra Beethoven.

Elle eut une fille neuf mois plus tard, Minona, (l'envers, de "anonyme")

... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ODE À LA JOIE

 

Joie ! Joie ! Fille de l'Élysée,
Flamme prise au front des dieux,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Quand la mode en vain détruit;
L'homme est pour tout homme un frère
Où ton aile nous conduit.

 

Si le ciel comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,

...
  

Schiller compositeur

de l'ode à la joie

Chanté dans la 9ième.



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