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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

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Jean d'Ormesson : "Odeur du temps"

Le titre

Il est tiré d'un poême de Guillaume Apollinaire : L'adieu

J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps Brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends

Résumé

Ce livre est une sélection parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publiée de 1969 à 2007. Les chroniques retenues concernent les thèmes qui lui sont cher : la littérature, les voyages, l'avenir du monde et son passé. Trente ans de pensées et galerie de portraits littéraires.

Dans son avant-propos il précise
Qu'il aime sa fille, qui édite ce livre.
Qu'il a aimé travailler mais aussi ne rien faire.
Qu'il a surtout aimé partir,

« aller ailleurs, me promener, le nez en l'air et les mains dans les poches, à travers le vaste monde. (...) Et toujours je revenais à Rome, à Venise, à la Toscane, à l'Italie, à la Grèce, à notre Méditerranée et à ces îles dévorées de soleil où j'ai tant rêvé de m'installer, loin du vacarme des grandes villes. »


« Qu'est-ce qui a compté pour moi? Les livres. Je leur ai voué un culte, je leur ai consacré le plus clair de mon temps - un tout petit nombre apparaît dans ces pages: Chateaubriand, évidemment, Toulet, Joyce, Cioran, Aragon, Yourcenar, quelques autres... Ils sont l'avant-garde d'un immense cortège qui n'en finit pas de nous entraîner derrière lui. »

"Qu'est ce qu'ils nous apprennent, Aragon et Yourcenar, et Borges et Cioran, et les autres ? Que selon la formule de Pessoa, 'La vie ne suffit pas' et que la littérature est là pour nous élever un peu au-dessus de nous-mêmes."

Il termine pour mon goût en apothéose par deux chroniques sur l'art de vivre loin du bruit et des fureurs de la « civilisation », loin des calculs électoraux, de qui sera élu Président alors que la vie est si belle et si paisible sur une île grecque en Méditerranée.

Il aime les bains de mer, le ski, les femmes et les livres. (Dans l'ordre qu'il vous plaira !)

Ce livre dessine le portrait de leur auteur, « Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée ». Il peut se lire par bribes, un jour une chronique, un autre jour une autre, dans n'importe quel ordre.

Jean



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