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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

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Juillet 2007

 

Pierre Teilhard de Chardin

 

 

Paléontologue et philosophe français
Né à Orcines le 01 mai 1881
Décédé à New York le 10 avril 1955

 

Jésuite, chercheur, théologien et philosophe français. Il est connu pour ne pas voir d'opposition entre la foi catholique et la science. Dans le Phénomène humain, il trace, parmi les premiers, une synthèse de l'Histoire de l'Univers selon l'état des connaissances de son époque et dans une optique à la fois évolutionniste et spiritualiste.

 

(D'après lui il n'y a pas discontinuité entre la matière constituée de molécules de plus en plus complexes et géantes et la matière vivante pour laquelle seul les caractéristiques de duplication et de reproduction s'ajoutent à celles de capture des atomes selon leurs couches électroniques pour constituer des molécules et dont ces molécules deviennent de plus en plus géantes comprenant des milliards d'atomes et s'organisant en structures distinctes dans les cellules lesquelles se spécialisent à leur tour pour former les corps des êtres vivants supérieurs.

 

Pour lui l'étape finale n'est pas atteinte, c'est celle ou les hommes s'uniront pour un projet supérieur planétaire et coordonneront leurs capacités en vu d'atteindre ce projet. Les grandes réalisations d'aujourd'hui comme la conquête spatiale, les satellites, la construction d'avions ou de centrales nucléaires et même de voitures nécessite des rassemblement de plusieurs milliers d'hommes sur des périodes de plusieurs dizaines d'années. Le système nerveux planétaire est en train de se mettre en place avec internet, la prévision de Teilhard pourrait bien se réaliser au cour du troisième millénaire. Une fois la conscience collective s'étendant à la planète terre, Teilhard y voyait l'oméga, le jugement dernier. Et si c'était l'alpha d'une nouvelle étape galactique elle ? )

 
Annonçant la planétisation que nous connaissons aujourd'hui, Teilhard développe la notion de noosphère qu'il emprunte à Vernadsky pour conceptualiser une pellicule de pensée enveloppant la Terre, formée des communications humaines.

 

 

A sa majorité,  Pierre Teilhard de Chardin entre au noviciat jésuite d'Aix-en-Provence. En 1911, après quatre ans de séminaire théologique en Grande-Bretagne, il est ordonné prêtre.

 

En 1912, il rejoint le Muséum d'histoire naturelle de Paris où il travaille avec le paléontologue Marcellin Boule. Entre 1914 et 1919, mobilisé sur le front dans le 8è régiment de marche des tirailleurs marocains, il commence à élaborer sa pensée à travers son journal et sa correspondance avec sa cousine Marguerite Teilhard-Chambon. Durant ces cinq années, il publie deux essais, l'un en 1916, 'La Vie cosmique', et l'autre en 1919 intitulé 'Puissance spirituelle de la Matière'.

 

Il reprend le chemin des études et, de 1922 à 1926, il obtient à la Sorbonne, trois certificats de licence ès sciences naturelles en géologie, botanique et zoologie. Il soutient ensuite sa thèse de doctorat sur les 'Mammifères de l'Eocènes inférieur français et leurs gisements'. Après un premier voyage en Chine en 1923 pour le Muséum d'histoire naturelle, il enseigne à l'Institut catholique, mais suite à un texte portant sur le Péché originel, il est démis de ses fonctions.

 

Il repart en 1926 en Chine et joue un rôle déterminant dans la découverte du sinanthrope (ou Homme de Pékin). Après une brillante carrière jalonnée de nombreux voyages d'études (en Ethiopie, aux Etats-Unis, en Inde, à Java, en Birmanie, en Afrique du Sud, Pierre Teilhard de Chardin s'éteint le jour de Pâques de l'année 1955 à New York.

 

 

Hominisation et humanisation
Teilhard pense également identifier parallèlement à l'évolution biologique une évolution de type moral : l'affection pour la progéniture se rencontre chez les mammifères et non chez les reptiles apparus de façon plus précoce.

L'espèce humaine, malgré ses accès de violence sporadique, s'efforce de développer des réseaux de solidarité de plus en plus élaborés (Croix-Rouge de Dunant, Sécurité sociale de Bismarck... )

(La sécu inventée par Bismark ! Qui l'eu cru !)  L'évolution physique qui a débouché sur l'hominisation se double d'après lui d'une évolution spirituelle qu'il nomme humanisation. Se demandant d'où vient ce surcroît de conscience, il l'attribue à la croissance de la complexité des structures nerveuses : le cerveau des mammifères est plus complexe que celui des reptiles, celui des humains plus complexe que celui des souris.

(Et si les hommes mettent en place un système nerveux planétaire au niveau de complexité encore plus élevé (la mise en commun de tous les cerveaux humains de la planète) alors l'humanisation triomphera de la guerre et des égoïsmes. Amen)

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Sources  www.evenne.fr  et Wikipédia 


Les commentaires en italique bleu ou vert sont du traducteur et n'engagent aucunement sa responsabilité ni celle de ses voisins. Le seul tribunal con-pétant irrévocable est celui des flagrants-délires.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sélection naturelle s'opère par élimination systématique à chaque génération des individus qui se reproduisent le moins vite par les individus qui se reproduisent le plus vite (quelles qu'en soient les causes).
Cet écrasement se fait de surcroît dans l'indifférence cruelle qui terrifiait déjà Darwin en son temps et lui avait fait perdre la foi.

 

 

La cruauté de la marâtre nature était connue depuis la nuit des temps, mais pour des raisons de subordination des foules les religieux et aujourd'hui les écologistes nous font croire que la nature est bonne ! quelle blague !


Ce qui ne veut pas dire qu'il faut détruire la terre évidement, mais que ce que conçoit l'homme est très souvent une grande amélioration. L'homme aiderait-il Dieu à parachever son oeuvre ?


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