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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

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Guillaume Ier d'Orange-Nassau

guillaume-orange-nasseau-1 Guillaume de Nassau, prince d'Orange (en néerlandais Willem van Oranje), prince d'Orange, comte de Nassau, dit également Guillaume le Taciturne (Willem de Zwijger) est né le 24 avril 1533 à Dillenburg et mort au Prinsenhof de Delft le 10 juillet 1584.

A l'origine membre de l'entourage de Charles Quint et fidèle partisan des Habsbourg, Guillaume d'Orange est surtout connu pour avoir été l'initiateur et le chef de la révolte des Pays-Bas espagnols contre le roi d'Espagne Philippe II, fils de Charles Quint. Cette révolte, souvent appelée Guerre de Quatre-vingts Ans conduisit à l'indépendance des Provinces-Unies.

Il est considéré comme le "fondateur de la civilisation néerlandaise", honoré du titre de "Vader des Vaderlands" (Père de la Patrie), et inscrit au Canon historique des Pays-Bas, c'est l'un des personnages clefs de la création de la nation néerlandaise. L'hymne national Hollandais "Het Wilhelmus" a été écrit en son honneur.

Guillaume d'Orange est né le 24 avril 1533 à Dillenburg de Guillaume de Nassau-Dillenbourg et Juliane de Stolberg, dans une famille luthérienne. Guillaume quitte Dillenburg pour la cour de Bruxelles le 22 août 1544 lorsqu'il hérite de la principauté d'Orange, possession de son oncle René de Chalon, époux d' Anne de Lorraine, mort sans descendance lors du siège de Saint-Dizier, à la condition d'être élevé comme catholique. Il y apprend plusieurs langues sous la protection de l'archiduchesse-reine Marie de Hongrie, sœur de l'empereur et gouvernante en son nom des Pays- Bas.

il devient baron de Breda le 29 mars 1552, et lieutenant-colonel dans l'armée de Charles Quint. L'Empereur fait de ce jeune seigneur un de ses favoris jusqu'à s'appuyer sur son épaule lors de son abdication en 1555. Guillaume est jusqu'à la mort de son épouse en 1558, un catholique fidèle à la couronne espagnole, membre de la cour de Marguerite de Parme, fille naturelle de l'empereur et gouvernante des Pays-Bas Espagnols.

L'arrivée de Philippe II d'Espagne au pouvoir accélère la politique antiprotestante de la couronne espagnole. Guillaume d'Orange, nommé, en 1559, stathouder (gouverneur) des provinces de Hollande, Zélande, Utrecht et Bourgogne, catholique de confiance, semble désigné pour être l'un des exécutants de cette répression.
Il est mis au courant en 1559 lors d'une chasse dans le Bois de Vincennes, le roi Henri II de France se retrouvant par hasard seul avec lui, lui révéle le projet qu'avait formé le roi Philippe d'Espagne de tuer les protestants de France et des Pays-Bas pour "extirper le venin de l'hérésie". Son surnom de "taciturne" lui viendrait de la grande prudence avec laquelle il sut réagir, cacher sa surprise et son opposition à ce projet.

Avant de retourner aux Pays-Bas, il reçut des ordres précis sur le rôle qu'il devait jouer dans le complot. Emu à l'idée que tant de protestants allaient être massacrés, de retour dans son pays, il souleva l'opinion publique contre la présence des troupes espagnoles et prend la tête de la protestation des aristocrates des Pays-Bas contre la politique fiscale, administrative et religieuse espagnole.

Chef militaire de la révolte, Guillaume d'Orange est confronté à des divisions politiques et religieuses. Soucieux de l'unité des provinces, se convertit au protestantisme, mais appuie les revendications essentiellement fiscales d'une population majoritairement catholique.

La banqueroute espagnole de 1575 et la mort de Requesens en 1575/76 entraînent la perte de contrôle par l'Espagne des provinces, marqué par le sac de la ville d'Anvers au mois de novembre 1576, (8 000 morts) par des mercenaires espagnols qui n'étaient plus payés.

Guillaume d'Orange négocie alors avec les Etats une alliance (traité de la Pacification de Gand), par laquelle toutes les provinces s'engagent à la tolérance religieuse. L'Espagne profite des tensions religieuses et de l'or des Amériques pour relancer la guerre en 1579.

Guillaume d'Orange fédère les Etats de Hollande, Zélande, d'Utrecht, de Gueldre et la province de Groningue avec de grandes villes du sud comme Bruges, Gand, Bruxelles et Anvers. Les Etats cherchent à se doter d'un souverain protecteur: après le refus d'Elisabeth Ire d'Angleterre et de François d'Anjou qui veut s'imposer militairement à Anvers les Etats se proclament République. Le poste de Stadthoulder est attribué à Guillaume.
Philippe II promit alors une récompense élevée pour sa tête.  Un royaliste, Balthazar Gérard, parvient à l'assassiner le 10 juillet 1584  au Prinsenhof de Delft. Sa dépouille repose dans la Nieuwe Kerk de Delft. Son fils Maurice de Nassau, prince d'Orange, prend alors la tête de l'insurrection.

  

Phrases les plus célèbres de Guillaume d'Orange :

« Je ne peux pas admettre que les souverains veuillent régner sur la conscience de leurs sujets et qu'ils leur enlèvent la liberté de croyance et de religion. »


prononcé le 31 décembre 1564 au Conseil d'Etat et exprimaient l'essence du conflit avec Philippe II.

Sa devise: « Je maintiendrai ».
il la compléta à la fin de sa vie : Je maintiendrai l'honneur, la foy, la loi de Dieu, du Roy, de mes amis et moy.
 
On lui prête aussi la reprise de l'aphorisme de Charles le Téméraire :

Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.




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