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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

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Histoire de la Philosophie


 

Socrate -470 -400

Socrate nait à Athènes l'an 470 av. J.-C., fils du sculpteur Sophronisque et de la sage-femme Phénarète, il exerça d'abord la profession de sculpteur, puis se livra aux sciences. Il crut avoir reçu la mission spéciale de réformer ses compatriotes, et se vit bientôt entouré d'un grand nombre de jeunes gens qu'il formait par ses leçons. Remplissant tous ses devoirs de citoyen, il se distingua par son courage au combat comme simple soldat de la cité notamment à Tanagre, à Potidée, où il sauva la vie d'Alcibiade, à Délium, où il sauva également la vie à Xénophon, il  se signala par son désintéressement, sa générosité, son égalité d'âme. Sa femme Xantippe présentée comme une vrair mégère mit plus d'une fois sa patience à l'épreuve.

Il fut proclamé par l'oracle de Delphes dont la devise au fronton était "Connais toi toi même" le plus sage des humains. Néanmoins, il se fit par la hardiesse de ses censures de nombreux ennemis, à la tête desquels étaient les sophistes et les partisans des vieilles croyances.En -424, Aristophane l'avait dénigré dans sa comédie des Nuées; enfin trois de ses ennemis se réunirent contre lui et l'accusèrent de corrompre la jeunesse et d'introduire des divinités nouvelles.

Il refusa de se défendre, et fut  condamné à boire la ciguë. Pendant qu'il était en prison, ses amis lui offrirent les moyens de s'évader, mais il repoussa leurs offres, ne voulant pas désobéir aux lois. Il subit la mort avec résignation (-400).

 

Ce philosophe disait avoir un génie particulier (son démon ou son ange gardien) qui le dirigeait dans sa conduite : on ne sait si c'était là une ruse employée pour donner plus de poids à ses conseils, ou une illusion qui lui faisait prendre pour une inspiration divine les aperçus rapides et sûrs de sa conscience ou de sa haute raison. Socrate marque dans l'histoire de la philosophie une époque nouvelle : il détourna les philosophes des spéculations oiseuses ou trop élevées auxquelles ils s'étaient livrés jusqu'à lui, et les engagea à ne s'occuper que de l'humain et de la morale, répétant sans cesse : cette maxime : Connais-toi toi-même; il combattit les sophistes qui discouraient sur toutes choses et prétendaient ne rien ignorer. Il remplaça le discour rhétorique fait de beauté de style et de persuasion par le dialogue contradictoire, la dialectique. Il disait que, pour lui, tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne savait rien. Il créa la science de la morale, distingua les différentes sortes de vertus (prudence, tempérance, force, justice), recommanda la pratique du bien comme le plus sûr moyen d'arriver au bonheur, et démontra par de nouveaux arguments l'existence d'un Dieu, d'une providence et l'immortalité de l'âme.

 

Il employait dans ses entretiens une méthode d'interrogation connue sous le nom d'ironie socratique, (l'ironoie c'était intérroger en feignant ignorer la réponse) qui lui servait tantôt à confondre ses adversaires en les conduisant de réponses en réponses à de ridicules absurdités, tantôt à instruire ses disciples au leur faisant découvrir par eux-mêmes des vérités qui étaient cachées dans leur intelligence : il se disait en cela l'accoucheur des esprits, par allusion à la profession de sa mère.

C'est la maïeutique, l'accouchement des idées. Donc la connaissance est déjà en nous et nous ne le savons pas et seuls les grands esprits le découvre par eux même.

 

Du reste, il ne tenait point d'école proprement dite et ne recevait, aucun salaire.

Socrate compta parmi ses disciples Xénophon, qui se borna à reproduire fidèlement ses doctrines; Platon, qui créa un système entier de philosophie; Antisthène, père des Cyniques; Aristippe, qui prêcha une morale relâchée; Phédon, Euclide, Criton et une foule d'autres

 

Interdit d’enseignement sous le Régime des Trente, Socrate s’était attiré la haine en remettant en cause certaines traditions religieuses. Condamné à mort pour impiété et corruption de la jeunesse il eu la possibilité de proposer une peine alternative. Refusant de compromettre ses idées, il demanda à être "honoré par la cité" pour ne pas laisser de choix possible à ses juges. De même, il n’acceptera pas de s’enfuir, jugeant la soumission à la loi comme un fondement de la justice.

Socrate boit la ciguë après avoir passé ses dernières heures à disserter avec ses amis. Considéré comme le père de la philosophie, Socrate sera rapidement réhabilité et honoré après sa mort tandis que ses accusateurs seront exilés. Sa pensée et son acceptation de la mort au nom de la loi marqueront les esprits pendant des siècles.
 

 

 

Platon -428 -348
La vie de Platon est assez mal connue, il est souvent difficile de faire la distinction entre ce qui relève de l'histoire, de la légende ou simplement du ragot.

Il naquit un 7 mai, jour anniversaire de la naissance d'Apollon (selon Diogène Laërce, la légende fait de ce dieu le père du philosophe) à Athènes et y mourut vers 348 dans un repas de noces. Il appartenait à une famille aristocratique : son père, Ariston, prétendait descendre du dernier roi d'Athènes (Codros), et sa mère, Périctioné, descendait d'un certain Dropidès, proche de Solon. Elle était également la cousine de Critias, l'un des Trente Tyrans.

Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.

Sa rencontre avec Socrate, en 408, est décisive et l'amène à renoncer aux arts pour s'adonner à la philosophie, mais toute son œuvre gardera de cette première formation une très forte imprégnation poétique. Toute sa vie, il conservera pour son premier maître une grande admiration. Qu'Athènes puisse accuser d'impiété et condamner à mort l'homme le plus éminent de son époque le marquera pour toujours et déterminera l'orientation de sa pratique philosophique.

Déçu par la démocratie, profondément affecté par la mort du maître, Platon décide de s’exiler et entreprend de nombreux voyages, notamment dans la grande Grèce (Italie du Sud). Son parcours l’amène en Sicile, à Syracuse, où il entre dans la cour de Denys en -388. Comme il le démontrera plus tard dans la « République », Platon est convaincu que seul le savoir et l’amour de la vérité doivent gouverner. Il espère alors former le tyran pour en faire l’équivalent de ce qu’on appela au XVIIIème un « despote éclairé ». C’est la célèbre thèse du "philosophe-roi", dont la légitimité vient de sa connaissance et non de la force. Le tyran se brouille avec lui et le livre à un capitaine qui le vend comme esclave; il est heureusement racheté par un ami.

Platon revient à Athènes (vers 387) où il fonde une école de philosophie qu'on appellera l'Académie parce qu'elle se trouvait dans les jardins d'Academus. On y enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique. L'enseignement est prodigué sous forme de discussions et de débats d'idée, ce qui explique la prédilection de Platon pour le dialogue. Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote - le seul à pouvoir vraiment rivaliser avec le maître.

C'est vraisemblablement à l'Académie que Platon compose la plus grande partie de ses ouvrages, résultats de ses réflexions sur les Idées, la Nature, Dieu et le Souverain Bien. La plupart de ses œuvres maitresses ont pu être conservées et ses théories ont marqué toute l'histoire de la philosophie jusqu'à nos jours.

Platon retournera en Sicile pour tenter de guider le successeur de Denys l'Ancien, Denys le Jeune, vers la sagesse, sans succès. Son dernier voyage, entrepris pour sauver un de ses amis, manque lui coûter la vie. Alors il revient définitivement à Athènes où il se consacre à la philosophie jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingts ans.

Pour Platon, seul la connaissance peut guider l’homme vers le bien, mais ce trajet est long et difficile, ce qu’évoque en partie la métaphore de la caverne.

 


 

Aristote -384 -322

 

Né en 384 av. J.-C., à Stagire (aujourd’hui Stavros), sur les bords de la mer Egée, Aristote est macédonien et l’un des quatre enfants de Nicomaque, médecin célèbre, et de Phaétis, issue d’une grande famille de Chalcis. Il passe une partie de son enfance à Stagire puis s’installe avec sa famille à Pella, capitale de la Macédoine. Son père devient le médecin personnel du souverain Amyntas III. Le jeune Aristote se lie rapidement d’amitié avec Philippe, l’un des trois fils du roi et père d’Alexandre le Grand dont il deviendra le précepteur.

 

Orphelin à l’âge de 10 ou 12 ans, Aristote poursuit ses études et s’intéresse à de nombreuses disciplines. Sa soif de connaissances l’oblige à partir pour Athènes, où les plus illustres savants et philosophes enseignent. Il suit les cours de l’école d’Isocrate. Mais ce septuagénaire place les succès oratoires au-dessus de la recherche de la vérité et Aristote quitte Isocrate pour l’Académie de Platon. Elève brillant, il est rapidement remarqué par le maître qui le surnomme le " lecteur " ou parfois " l’intelligence ". Aristote trouve à l’Académie de Platon une source presque intarissable de connaissances en sciences naturelles, en mathématiques, en histoire, en éthique, etc. Il se distingue particulièrement en logique et surpasse son maître dans cette discipline. Platon en vient même à lui donner la charge de l’enseignement de la rhétorique, un cours de culture générale et de composition littéraire nécessaire aux jeunes élèves de l’Académie pour pouvoir suivre les cours magistraux.
Apres la mort de Platon. Aristote se rend à la cour du roi Hermias, sur l’île de Lesbos, en Ionie.
En 343 av. J.-C., Philippe de Macédoine mande Aristote afin qu’il devienne le précepteur de son fils, Alexandre. Aristote accepte et enseigne à l’héritier du trône l’histoire naturelle, l’art de parler et d’écrire, les us et coutumes des pays étrangers, la politique et la morale. Au bout de trois ans, sa mission accomplie avec plus ou moins de succès, Aristote quitte Pella et retourne dans sa ville natale, Stagire. Il y vit avec sa femme et sa fille pendant cinq ans. L’avènement d’Alexandre sur le trône de Macédoine et le retour de la paix permet à Aristote de retourner à Athènes.

-340  Aristote fonde le Lycée 

Il  fonde une école qui rivalisera avec l’Académie, " le Lycée ". Aristote a l’habitude de dispenser ses cours en marchant dans les allées des jardins du gymnase et ses élèves prennent le nom de péripatéticiens, " les promeneurs ". Les jeunes femmes qui se prostituent en faisant le trottoir ou elles se promènent de long en large en attendant le client ont été nommées par malice des "péripatéticienne".

 

Parmi les disciplines enseignées, on trouve la rhétorique, la connaissance et la gestion des affaires publiques, la philosophie, l’histoire naturelle ou encore la physique. Il fonde la métaphysique.

Des recherches sont entreprises en médecine, en mathématiques, en musique, en botanique, en cosmologie, etc. Aristote poursuit ses travaux en biologie et met au point une méthode de recherche efficace et rigoureuse. Il prône l’observation systématique des faits avant toute réflexion. Il pratique également des dissections et aussi des vivisections. Ses études en anatomie animales sont brillantes, beaucoup moins en anatomie humaine. Pour lui, le cœur est le siège de la conscience et le cerveau ne sert qu’à refroidir le sang.

Il émet très tôt l’hypothèse que les étoiles, les planètes, les comètes et les étoiles filantes possèdent une réalité physique. Il adopte également l’idée de rotondité de la Terre, supposition confirmée par l’observation des bateaux disparaissant derrière l’horizon.

Mais à la mort d’Alexandre les Athéniens redeviennent anti-macédoniens et Aristote est forcé de quitter Athènes avec sa famille en 323 av. J.-C. Il se réfugie en Chalcis, dans la maison maternelle. Malade, il rédige son testament qui fait de Théophraste son successeur à la tête du Lycée. Il meurt en 322 av. J.-C., à l’âge de soixante-deux ans,

 

La "Poétique" d’Aristote, fut le fondement théorique de la tragédie classique


 

 
-306  Épicure ouvre son école du Jardin

 

Le philosophe Épicure fonde à Athènes l’école du Jardin, où il enseigne ses théories. C’est au cœur de cet institut que naîtra l’épicurisme, l’un des principaux courants philosophiques de l’antiquité, qui fait naître l'hédonisme de l'ascèse. En effet, Epicure prône la limitation des désirs et des plaisirs pour atteindre le vrai plaisir d'exister. Le savoir a également une grande place puisqu'il doit permettre de supprimer les craintes et superstitions.

 
+90  Domitien bannit les philosophes de Rome

Après la conjuration de 89, l’empereur Domitien décide de faire tomber des têtes et surtout d’exiler les intellectuels de la ville. Il s’en prend en particulier aux philosophes, n’appréciant guère, lui qui se fait nommer "Maître et Dieu", la possibilité d’une critique. Le stoïcien Epictète, opposant à la tyrannie, est ainsi contraint de quitter la ville. Six ans plus tard, Domitien sera assassiné.

 
+180 
Mort de l'Empereur philosophe Marc-Aurèle

Marc-Aurèle meurt à Vienne de la peste au cours d’une campagne pour étendre les frontières de l’Empire Romain vers le nord. Marc-Aurèle restera dans l’histoire comme l’homme qui a accompli les espoirs de Platon d’un "philosophe roi". Grand stoïcien, Marc-Aurèle laisse en effet une œuvre philosophique imprégnée des théories morales des philosophes du Portique et d’Epictète. Le tyran Domitien avait bannit Epictète et ses idées de Rome. Elle seront finalement parvenues à la tête de Rome quelques dizaines d'années plus tard avec Marc-Aurèle.

 

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