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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

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La Kahina, la lutte armée des berbères contre l'invasion arabe

 

kahina reine berbéreKahina, (ou Kahena) de son vrai nom Dihya ou Damya, est une reine guerrière berbère Zénète des Aurès qui combattit les Omeyyades lors de l'expansion islamique en Afrique du Nord à la fin du VIe siècle

  

Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabo-musulmanes de la dynastie omeyade arrivèrent aux portes de l'Afrique du Nord en Berberie Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, et composé en grande partie de chrétiens d' animistes et de juifs, va basculer dans l'empire du monde musulman. Une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites.

 

 La Kahina. Son véritable prénom Dhya Tadlut, signifie en berbère, la « Belle gazelle ». D'autres disent Damya, qui signifie devineresse car elle possédait un don prophétique. Kahina est une reine guerrière berbère des Aurès issue de la tribu des Djerawa, une tribu berbère zénète de Numidie.

 

Elle procéda à l'appel de nombreuses tribus de l'Afrique du Nord orientale et du Sud pour déclencher la guerre contre les Omeyades et défait sévèrement par deux fois leur grande armée grâce à l'apport des cavaliers des Banou Ifren.

 

Mais elle ne pourra maintenir l’unité berbère et venir à bout des rivalités tribales. Elle sera vaincue par la trahison. Elle incarna avec grandeur, la volonté d’indépendance et la fierté d’un peuple.

 

Entre l'antique Thevest romaine appelée à présent Tebessa, et l'agglomération de Bir El Ater, se trouve un puits appelé « Bir el Kahina » (le puits de la Kahina), en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. Le nom de la rivière Meskian, où Kahina remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, signifierait « les fils de Kahina ».

 

En 702, à Tabarqa, après plusieurs années de combats, la trahison d'un jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l'anaïa (protection) en vigueur chez les anciens Berbères conduisit ses troupes à la défaite. Voyant que tout était perdu, Dyhia envoya ses deux fils se rendre à l'envahisseur.

 

Elle-même continua de combattre et fut tuée. Les armées arabes levèrent une armée de 12.000 homes et reprirent leur progression vers l'ouest du Maghreb et vers l'Europe. C'est trente ans plus tard, le 25 octobre 732 à Poitiers, que Charles Martel et son armée mirent un terme à cette conquête arabo-musulmane.

 

Le personnage historique de Dihya la Kahena est devenu de nos jours un symbole, tout comme Massinissa, Jugurtha, et Saint Augustin. "La Belle Gazelle" reste la reine de coeur des Chaouis.

 

 

 

Plusieurs femmes ont évoqué la Kahina,

- Gisèle Halimi dans son livre La Kahina.

Qui déclare : « J’ai voulu clore ce cycle par la Kahina. Dans son contexte historique, je l’ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père, Édouard le Magnifique, l’aurait peut-être imaginée. La Kahina était-elle son ancêtre ? Peut-être. L’ai-je aimée en la faisant revivre. Oui. Passionnément. ».

 

- Baya Jurquet-Bouhoune dans son livre Femmes algériennes : de la Kahina au Code de la Famille. Elle y dénonce le code de la famille adopté le 9 juin 1984 en Algérie.

 

Source Kahena-hahina-invasion-arabes-musulman-maghreb

Source Wikipédia l'encyclopédie libre

 

 

 



Une statue à l'effigie de la Kahina a été élevée à Khenchela en 2003.

 

Élevée par l'association Aurès El-Kahina au centre ville de Baghaï.

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