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Le Clémenceau : pour rétablir la vérité : Une fois lécume médiatique retombée, il convient de rétablir la réalité des faits, qui ont trop souvent été lobjet de contrevérités orchestrées." Faute de solution européenne aujourdhui existante, il sagissait délaborer un véritable partenariat avec une grande Nation, lInde, décidée à moderniser et à qualifier son industrie. La société de démantèlement indienne à Alang, offrait des garanties sans précédents en termes de certifications internationales (ISO 9001 pour la qualité du management ; ISO 14001 pour le respect de lenvironnement ; et OHSAS 18001, pour les conditions de sécurité et de santé des travailleurs). Une expertise indépendante devait contrôler régulièrement le chantier et le respect des normes européennes et internationales, En outre, nous avions proposé dassurer un contrôle médical des 30 à 60 travailleurs indiens intervenant sur le désamiantage, qui devait être effectué avant, pendant et après le chantier. Nous sommes loin des allégations propagées ou relayées par les journalistes qui nont pas daigné en vérifier la véracité. Je tiens à rappeler que, comme cela a été depuis confirmé notamment par le Président de lInstitut français de la Mer, les images diffusées dans la presse ne sont pas celles de ce chantier, et quelles ne correspondent en rien à la réalité. Pourquoi les journalistes ont-ils menti ? pour faire un scoop ? Pauvres types ! Pour de l'argent? Aux ordres de qui? Des ennemis de la France? Notre projet reposait sur un véritable partenariat avec lInde. Il était un modèle de coopération Nord / Sud, basé sur le respect mutuel et prévoyait la formation des travailleurs indiens en France, et un transfert de technologie, de savoir-faire et déquipements. Il est faux et injurieux dimaginer que nous aurions pu choisir de mettre en danger la sécurité des travailleurs indiens.Jentends parfois dire quil faudrait aujourdhui sexcuser. Or, on ne doit sexcuser que lorsquon a commis une faute. Et ce nest pas le cas. La France a voulu attirer lattention sur un problème majeur, elle a voulu montrer un chemin. Faut-il toujours se résigner à linaction plutôt que prendre le risque dune solution innovante ? Je note que depuis la décision du Conseil dEtat, une plus grande place est laissée à ceux qui affirment que la France avait fournis des efforts inédits en matière de respect de lenvironnement. Je regrette quon ne leur ait pas permis de sexprimer plus fort et plus tôt. Quand des associations écologistes, comme Robin des Bois, se félicitent de ce que leur pays soit le seul au monde à se donner les moyens dun démantèlement respectueux de lenvironnement, personne ne les entend, personne ne les écoute. Quand Greenpeace, sous prétexte de solder ses comptes avec la Défense, vient dénigrer les choix de la France dans une campagne médiatique internationale, on lécoute, on lui ouvre toutes les tribunes, toutes les colonnes. (Greenpeace a déjà plus d'une fois lutté contre l'intérêt de l'écologie par calcul ou par bétise on ne sait pas mais le fait est) Comme si reconnaître nos efforts, comme si être fiers de nos actions, était tabou, suspect, impensable, impossible. Les commentaires en italique et en bleu sont du traducteur et n'engagent aucunement sa responsabilité ni celle de ses voisins. Le seul tribunal con-et-pétant irrévocable est celui des flagrants-délires.
Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)
Extrait dune note de Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense
Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense