Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

Un tiers des personnes sans domicile ont un travail

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La faute a qui ?

Pourquoi être toujours négatif

Logements sociaux pour nantis

Erreur de diagnostique

90% des gens sans domicile sont logés.

Près de 30% ont un travail.

 
 
Une étude de l'Insee sur les sans domicile nous apprend qu’un tiers de ces personnes sans logement ont un travail. Dans l’étude on s'intéresse à la situation des 500.000 personnes qui, par manque de moyens financiers, sont les plus mal-logées. (Ce ne sont plus des "sans domicile" mais des mal logés.)
 
Parmi eux ceux qui vivent dans la rue, ne représente que 10% du total. Ce sont les plus marginalisés. Les autres sont logés mais de façon provisoire ils vivent chez des particuliers, chez un employeur, par le biais de sous-locations. De façon très souvent inconfortable.

On distingue des groupes assez différents.
- Les personnes seules sans activité professionnelle, très peu diplômées, très éloignées du marché du travail et qui peuvent connaître pour certains des  problèmes de santé.
- Les jeunes plus qualifiés qui ont des revenus du travail,
- des femmes seules avec des enfants, qui vivent principalement grâce aux allocations.
- Des étrangers aussi, qui viennent d'arriver en France avec leur famille.
- Des cadres.

Il faut souligner le fait que 30% des personnes qui n'ont pas de domicile travaillent. Ce sont des gens qui ont un Bac Pro, un CAP, un BEP voire un BTS.

Malgré leur emploi, ces personnes ne trouvent pas de logement. Beaucoup d'entre eux travaillent à temps partiel, avec des contrats de courte durée. Un tiers sont dans le secteur non marchand ( ?). Parmi ceux qui travaillent dans le secteur marchand, 24% sont en intérim, 18% en CDD, 13% en CES et 5% en stage (Aucun n’est en CPE puisque la gauche l’a interdit) 33% sont en CDI, avec une moyenne de 30 heures par semaine. Comme les emplois occupés sont en général peu qualifiés, ces derniers n'arrivent pas à dépasser 700 euros par mois.

Dans une grande agglomération, si on ne dispose pas de garantie familiale, si on n'a pas d'économies pour financer la caution, il est difficile de louer d'un logement. (Et de toute façon d’en payer le loyer)

Parmi les quelques cadres sans domicile il y a surtout les étrangers qui viennent d'arriver en France, qui sont parfois très qualifiés et qui ont besoin de temps avant de trouver un emploi en rapport avec leurs capacités. Ceux là sont seulement de passage. Les cadres français sont très peu nombreux. Ce sont par exemple des gens qui ont eu des problèmes de santé psychologique.

Le parc HLM est la solution la plus courante. Mais tous les publics n’y sont pas accueillis. Les familles sont privilégiées tandis que les célibataires, notamment les plus jeunes, ne sont pas prioritaires.

Commentaires

La faute a qui ?
Sachez brave gens que depuis les quatre ans que Jacques Chirac dispose d’un gouvernement de droite la construction de logements sociaux a doublé par rapport à ce qu’elle était les cinq ans précédentes ou la gauche gouvernait la France. La gauche prétend que Chirac n’a rien fait pour lutter contre la fracture sociale. C’est vrai ! Pendant les 5 ans ou la gauche était au gouvernement il n’a rien pu faire pendant qu’elle amplifiait la fracture sociale avec les 35 heures qui ont conduits à une baisse de salaire déguisée en augmentations modérées. Si vous voulez que l’effort continue et que tous les publics puissent finalement être accueillis dans des logements sociaux choisissez le prochain président dans le camp qui agit et qui remet la France au travail. Alors vous direz que même ceux qui travaillent sont parfois sans domiciles, ont a bien compris le message, il faut augmenter les salaires. Voilà une mesure populaire et je gage que tous les candidats vont l’avoir dans leur panoplie de campagne. Trop facile. En augmentant les salaires, les loyers vont encore augmenter et ça ne résoudra rien.

Pourquoi être toujours négatif ?
Le verre à moitié vide était en réalité plein aux 9/10 ièmes. Faut-il toujours accentuer le côté négatif des choses ? Que 90% des sans domiciles soient logés c'est chouette même si évidement il faudra arriver à 100% avec des logements sociaux spécifiques. Pour certains cas sociaux les HLM actuels ne sont pas la solution. Il faudrait créer des ilots de quelques logements basiques pour les plus marginaux, ceux qui vivent dans la rue et refusent de se faire héberger même par grand froid. Des petits studios avec une pièce à vivre, des toilettes et un coin cuisine. Sans oublier une télé soudée dans le mur. Les plans des hôtels formule 1 pourraient servir d’inspiration. Il faudrait deux gardiens en permanence issus du même milieu si possible et une petite équipe d’entretien pour changer les lampes, refaire les peintures, etc. Une petite entité vitale et un environnement proche de la façon de vivre de ces gens. Ce ne sont que des idées en vrac à creuser. Des associations pourraient s’y atteler.
 
Logements sociaux pour nantis
C'est très bien de construire des logements sociaux pour ceux qui en ont besoin ; mais il faudrait les récupérer lorsqu’ils n'en ont plus besoin. Des cadres, des professions libérales habitent ces logements alors que l’évolution de leur situation financière ne le justifie plus. Des critères vérifiés une fois par an devraient permettre de faire le point. On accorderait bien évidement 6 mois à 1an de délais pour permettre aux gens concernés de déménager dans de bonnes conditions.
Ceci appel une remarque, parmi les excuses trouvées aux délinquants, la gauche nous sert les quartiers pourris et les logements lamentables. Cette image existe certes mais est très exagérée et ne doit pas être généralisée. Ces logements sont encombrés par des gens aisés qui profitent des prix intéressants parce qu'ils sont propres et confortables. Si c’était l’enfer ils auraient tous déménagé.

Erreur de diagnostique

La gauche, elle, s’acharne à défendre les enragés qui brûlent les voitures et maintenant les bus sous prétexte que c’est de notre faute si leurs parents sont au chômage. Il se trouve que leurs parents sont logés, touchent des subventions, allocation logement, le RMI, les allocations familiales, et j’en oublie sans compter que je ne connais pas toutes ces subventions, dont celles des mairies, des repas scolaires et plein de choses comme cela qui sachez le, me rendent fier de mon pays et qui me font penser que la gauche devrait admirer ce que font les français au lieu de leur cracher dessus. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ils crachent sur les honnêtes gens qui travaillent. Ils soutiennent cette racaille qui ne représente rien et surtout pas la jeunesse comme on dit. Ceux qui avaient fait cramer un bus avec un invalide dedans, qui n’a été sauvé que de justesse par le chauffeur, et bien ces gens là, quelque ils soient, sont des pourris. Ils sont encouragés dans leur folie par les commentaires imbéciles de la gauche. Oui je confirme, excuser et justifier de tels actes c’est de l’imbécillité pur et simple. D’ailleurs ces gens devraient être poursuivis pour incitation à la haine raciale et à des actions brutales pouvant blesser et même tuer. Non mais ! Voilà que l'actualité d'aujourd'hui me rattrape. Les vrais responsables sont ceux qui justifient l'injustifiable. Mais ils vont faire semblant d'avoir oublié ce qu'ils disaient il y a encore quelques jours.