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Le fil d'Ariane

 Juillet 2005    

 Fini le pétrole

 

Article trouvé sur le site d'Alain Lefèvre la terrible vérité Site d'Alain Lefebvre

 

Vu/lu sur Courrier International, un article de l’écrivain américain James Kunstler qui nous prévient "il faut se rendre à l’évidence : la fin du pétrole bon marché signe l’arrêt de mort de notre société de consommation".
(ce texte est adapté de The Long Emergency (La longue urgence), de James Howard Kunstler, éd. Grove/Atlantic, 2005. ).

Nous allons être confrontés à la fin de l’époque des combustibles fossiles bon marché. Un approvisionnement fiable en pétrole et en gaz naturel peu coûteux est à la base de tous les produits de première nécessité de la vie moderne - (plastique et autres matières ou produits issus du pétrole) sans parler du confort et du luxe : chauffage central, climatisation, voitures, avions, lumière électrique, vêtements bon marché, musique enregistrée, cinéma, prothèse de la hanche, défense nationale…Nous allons bientôt devoir faire face au pic de production pétrolière dans le monde d’ici à 2010.  Ensuite la production va décliner et les prix augmenter toujours plus. 

 
(Vrai, la thèse du "pic de production" a de plus en plus de partisans. )
 
Les carburants de substitution ne suffiront pas pour que nous puissions continuer à mener la vie à laquelle nous sommes habitués. L’“économie de l’hydrogène” tant vantée est une plaisanterie. Nous n’allons pas remplacer le parc des automobiles et des poids lourds aux Etats-Unis par des véhicules roulant avec des piles à combustible.
Aujourd'hui l’hydrogène est extrait du gaz naturel ! L’autre moyen d’obtenir de l’hydrogène serait de pratiquer une électrolyse de l’eau en utilisant l’énergie produite par des centaines de centrales nucléaires. De toute façon, l’hydrogène pose des problèmes de stockage et de transport énormes.

 

(Vrai, même si elle est déjà en cours d'expérimentation en Islande).

 

L’espoir de sauver notre mode de vie grâce aux énergies renouvelables n’est pas plus réaliste. La généralisation des systèmes électriques solaires et éoliens se heurte à un énorme problème d’échelle. Surtout, la fabrication de leurs composants nécessite des quantités considérables d’énergie. Sans le soutien d’une plate-forme économique fondée sur les combustibles fossiles, ils ne peuvent être construits. Nous emploierons certainement les technologies solaires et éoliennes pour générer de l’électricité dans l’avenir, mais vraisemblablement à une échelle modeste et de manière localisée.

 

( Si je produit l'énergie nécessaire à ma maison localement, c'est toujours ça de moins dans le bilan global.)
 
Quant aux projets de biomasse existants – qui consistent à utiliser des plantes pour créer des combustibles liquides –, il est pratiquement impossible de les revoir à la hausse. Qui plus est, ils sont fondés sur l’emploi d’intrants (engrais, désherbants) à base de pétrole et de gaz . Il s’agit d’une perte nette en énergie - on pourrait tout aussi bien brûler les intrants et se passer de la biomasse. Enfin, les projets de distillation des déchets et ordures pour obtenir du pétrole par dépolymérisation thermique exigent un énorme flux de déchets produits par une économie qui est précisément celle du pétrole et du gaz bon marché.


 

Si nous voulons que les lumières restent allumées en Amérique après 2020, (L'auteur est Américain) nous pouvons bien sûr recourir à l’énergie nucléaire, avec tout son lot de problèmes pratiques et d’incertitudes économiques. Dans les conditions optimales, il faudrait dix ans pour mettre en service une nouvelle génération de centrales, et leur prix risque de dépasser largement nos moyens. De toute façon, l’uranium est également une ressource limitée.

 

(Vrai, l'uranium n'est pas disponible sans limite et on connaît aussi ses nombreux et durables inconvénients !)

 

La Longue Urgence va donc nous obliger à modifier notre mode de vie. (...) et nous contraindre à revoir pratiquement tout ce que nous faisons et la façon dont nous le faisons. (...)L’automobile,  sera moins présente dans notre vie. L’essence se faisant rare, sans parler des recettes fiscales, nos routes vont souffrir. Les chemins de fer sont bien moins gourmands en énergie que les voitures, les camions ou les avions, et ils peuvent fonctionner avec n’importe quoi, du bois à l’électricité. Mais les Etats-Unis sont aujourd’hui dotés d’un réseau ferroviaire dont les Bulgares auraient honte. (Moi j'aime bien les Bulgares! et les français ont les TGV et les centrales nucléaires, pas si cons les français, allez un petit cocorico au lieu de tout dénigrer de la France, c'est vrai que TGV et centrales nucléaires c'est grâce à de Gaulle que nous les avons,.) Si nous ne le rénovons pas, d’ici quelques décennies il n’y aura plus de voyages sur de longues distances ni de transport de fret. L’aviation commerciale, déjà financièrement mal en point, est appelée à disparaître. (Non mais à se réduire fortement)

(...) L’horizon s’annonce donc bien sombre. Ce sera un terrible traumatisme pour l’espèce humaine (Etats-unienne). Nous refuserons d’y croire au début : deux siècles de modernité balayés par une pénurie d’énergie à l’échelle planétaire !


Le seul effet positif des changements brutaux qui nous attendent sera peut-être la satisfaction de nouer des relations étroites au sein de notre communauté, de travailler avec nos voisins, de participer à une entreprise qui importe vraiment au lieu de simplement nous distraire pour fuir l’ennui.

Bon, ce texte n'est pas très optimiste. Mais il faut marteler avec des écrits comme celui-ci que la situation actuelle n'est ni bonne ni bien orientée. La pénurie de pétrole aura au moins un effet bénéfique : réduire les rejets. Car, vous avez remarqué, ces derniers jours de grandes chaleurs, l'alerte pollution est maintenue, jour après jour...
On va encore mettre les morts de l'été sur le dos de la canicule mais la terrible vérité c'est que la pollution tue en France, il est temps de l'admettre ! 
 
Alain Lefebvre le 29.06.05  dans Chroniques "La terrible vérité"

 

Un états-unien qui s'inquiète d'un avenir sans pétrole c'est chouette et réconfortant. Ainsi nous n'arriverons pas à complètement polluer la terre comme le font si bien les états-uniens. C'est vrai que nous sommes tellement habitués à cette économie de débauche que faire du vrai développement durable ça sera très dur au début. Le meilleur moyen de transport redeviendra le train, l'orient express refera Londres Istanbul, On inaugurera la ligne TGV Paris Moscou, peut-être même des Vapeurs referont des traversées transatlantiques.
Le plus dur ce sera de remplacer les plastiques et tous les dérivés du pétrole.(Fini les produits jetables, même les emballages seront de nouveau consignés)
Si le projet de fusion nucléaire ITER installé à Cadarache, après la bagarre terminée à l'amiable avec le Japon, abouti, nous aurons une énergie nucléaire peu polluante et surabondante. Mais ça s'annonce très compliqué vu les températures à atteindre.
Et puis pour la biomasse l'INRA inventera bien un OGM adapté ! (J'espère ne vexer personne
)

 

p;

 

J'ai lu un article de quelque qu'un qui lit Courrier International et qui y a lu un article sur un écrivain américain qui a écrit un livre "The long Emergency"

 


Allez donc faire un tour sur le site de la terrible vérité et en vérité c'est terrible.


 

 Jean         

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