Les Jeux Olympiques dans l'Antiquité

Les origines des jeux olympiques

Chez les Kouroi ou chevaliers de l'aristocratie de l'époque d'Homère (9ème siècle avant notre ère), les exercices sportifs étaient étroitement liés à l' activités militaires. Ils se livraient aux lancers du disque ou du javelot et s'affrontaient au cours de combats de lutte ou de boxe, en vue de préparer de nouvelles guerres.

Le roi Oenomaos fut battu dans une course de chars par Pélops.

Pélops célébra sa victoire en organisant des jeux sportifs à Olympie (Pindare , Olympiques, Apollonios de Rhodes, Argonautiques) ; selon d'autres sources ou légendes,  c'est Héraklès (un prète venu de la Crète) qui créa les Jeux (Pindare, Olympiques).

La trêve sacrée

durant le mois sacré ( sans doute juillet ou août ), toutes les hostilités doivent cesser dans le monde grec.

Miracle, on arrètait les guerres pendant un mois !  Il faudrait réinstaurer cette règle mais ce n'est pas possible, à la différence du monde Grec d'il y a deux mille sept cents ans notre monde actuel n'est pas entièrement civilisé. 

Calendrier
L'ère officielle des Olympiades s'ouvre en 776 avant J.C. Une olympiade est l'espace de quatre ans séparant deux sessions de jeux. A partir de 776 (Iere Olympiade) les Grecs ont une chronologie commune : ils datent les événements en les situant en telle ou telle année de telle Olympiade ; l'an 767, par exemple, est la deuxième année de la troisième olympiade.

Organisation des Jeux Olympiques

Des ambassadeurs sacrés ( les théores) partent dans toutes les directions pour annoncer les jeux ; ceux-ci regroupent des athlètes et des spectateurs venus de tout le monde hellénique ; les athlètes doivent être des hommes libres n'ayant jamais subi de condamnation grave.

Les épreuves olympiques

Un jury de dix membres ( les hellanodices) surveille le déroulement des épreuves et attribue les récompenses (Pindare, Olympiques). Le nombre des épreuves varie selon les époques.

Le stade avait la forme d'un U ouvert sur un bois sacré (l'Altis), d'où débouchaient les athlètes. D'une longueur de 192 m (environ 200m) il pouvait contenir vingt coureurs de front, disposant chacun de 1,20 m de largeur.

LES ÉPREUVES GYMNIQUES
Les courses : le stade, le diaulos, le dolichos, la course en armes ,la course de jeunes filles.

Et oui les jeunes filles pouvaient participer aux jeux; sacrés Grecs anciens tellement en avance sur tous les plans.

Le pentathle ou pentathlon : course + disque +  javelot + saut + lutte
La lutte,  le pugilat (la boxe) et le pancrace mélange de lutte et de pugilat ou tout était permis et entrainait parfois la mort d'un des combattants (Longtemps interdit aux enfants) 

Le lancers du javelot, qui se présentait sous la forme d'une longue tige de bois munie d'une pointe de fer démontable. se faisai à l'aide d'une courroie de cuir enroulée autour de la tige, imprimant lors de son déroulement, un mouvement rotatif à l'engin. (Meilleure stabilité de la trajectoire)

- LES COURSES DE CHEVAUX 
Les courses de chars dans l'hippodrome, chevaux attelés, chevaux montés. 

En marge des compétitions sportives ont lieu des manifestations artistiques et intellectuelles : lectures, récitations, expositions.

-LES CONCOURS ARTISTIQUES
cithare et lyre, flûte, oeuvres littéraires.

Les récompenses

Les vainqueurs ne s'enrichissent pas mais deviennent célèbres. Ils reçoivent une couronne de branches d'olivier. Quand ils rentrent dans leur patrie, on exécute souvent en leur honneur une ode triomphale (Pindare, Olympiques). Il y a donc beaucoup d'idéalisme dans ces Jeux : le vainqueur symbolise la force physique mais unie à une certaine beauté morale.

Evolution

Les villes de Grèce et du bassin méditerranéen engageaient leur prestige dans ces Jeux, facilitaient l'entraînement de leurs représentants. Les victoires devenant de plus en plus difficiles à mesure que le niveau de performance s'accroissait, la nécessité d'un entraînement intensif associé à un mode particulier de vie donna naissance au professionnalisme.

Aux 5ème et 4ème siècles, chaque cité possédait son stade et organisait au cours de l'été des fêtes athlétiques. Les entraîneurs arrivèrent ainsi à une connaissance étendue du corps humain et de la diététique, si bien que le professionnalisme donna naissance à une gymnastique plus spécifiquement médicale.

Hippocrate fit ressortir le rapport de filiation entre la gymnastique et la médecine en définissant la médecine comme"une diététique" c'est-à-dire une science des régimes et de la gymnastique avec des exercices éfficaces.

Avec les Romains les jeux du stade déclinèrent vers une forme barbare de tuerie entre hommes et  bêtes. Théodose empereur romain converti au christianisme  publia un édit supprimant les Jeux Olympiques en 393 (ou 394).

Le Français Pierre de Courbetin rétabira les jeux olympiques modernes, fini les combats de gladiateurs, les tueries rajoutées par les romains décadents, la civilisation recule parfois mais toujours de nouveau progresse.

La médaille Pierre-de-Coubertin (aussi appelée médaille de la Sportivité) est un prix qui est donné par le Comité international olympique aux athlètes ayant démontré un vrai esprit sportif lors des Jeux olympiques.
 
Elle est considérée par beaucoup d'athlètes et spectateurs comme la récompense la plus importante qu'un athlète peut recevoir, voire plus importante qu'une médaille d'or. Le Comité international olympique la considère comme son honneur le plus grand.

Hélas les journalistes d'aujourd'hui n'en font plus grand cas.