Bonjour. visiteurs jour : 591
Au président
Beauté santé
Infos loisirs
Ensemble
Jean
Informatique
Einstein
Santé corona
A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !
Accueil - Covid-19 20 - Musique - Culture - Classique - Ecologie - Femmes illustres - Les Hommes - Humains - Poésie - Plan du site -
Les paroles sont de Caussimon, et la musique de Ferré. La poésie de Caussimon n'est pas dans les mots, mais loin derrière, dans le sentiment, peut-être dans quelque chose de pas fini, une brume matinale qui va bientôt se lever comme un rideau sur le spectacle lassant de la journée à recommencer... (Léo Ferré) Son ami Léo Ferré aura tellement bien mis en musique les textes de Jean-Roger qu'il les a vampirisés, et que l'on a oublié l'auteur. Il était du temps du tango, et ce sont les pas en arrière qui lui auront été donnés.
On voyait les chevaux d' la mer Il a souvent écrit pour de nombreux interprètes (Ferré, Catherine Sauvage, Mouloudji, Isabelle Aubret, Julien Clerc, Nougaro, Les Frères Jacques,..) Tout un album en 1985 de Léo Ferré "les loubards" lui fait hommage avec douze inédits. Caussimon meurt peu après le dimanche 20 octobre 1985. Il était né à Paris, le 24 Juillet 1918. Source : Esprits Nomades : Jean-Roger Caussimon
Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)
Comme à Ostende de Jean Roger Caussimon
Jean-Roger Caussimon - Comme à Ostende (1975)
Toujours à Ostende mais avec cette fois Léo Ferré (Olympia 1972)
Comme à Ostende
Qui fonçaient, la têt' la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert...
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
Au lieu d' me noyer dans un verre
Je m' suis baladé dans l' printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris, ni verts
Ni gris, ni verts
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
J' suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frite(s) et de moul's marinières
M'attir' dans un estaminet...
Là y'avait des typ's qui buvaient
Des rigolos, des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut
Et la bière, on vous la servait
Bien avant qu'on en redemande...
Oui, ça pleuvait
Oui, ça pleuvait
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
On est allé, bras d' ssus, bras d' ssous
Dans l' quartier où y'a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s' payer quand on est soûl...
Mais voilà qu' tout au bout d' la rue
Est arrivé un limonaire
Avec un vieil air du tonnerre
ÃÂÃÂ vous fair' chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d' la bande
Se sont perdus
Se sont perdus
Comme à Ostende
Et comm' partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s' demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l' coup
Si ça vaut l' coup
D' vivre sa vie !...
© ÃÂÃÂditions Méridian/Léo Ferré, musique de Léo Ferré
Un jour l'ombre portée et fraternelle de Léo Ferré, ""frère donné par le bienheureux hasard", ne lui a pas suffi et avec sa voix en béquilles il a chanté lui-même ses textes que l'on croyait d'un autre ( Le temps du Tango, Comme à Ostende, Nous deux, Ne chantez pas la mort, Monsieur William, Mon camarade, les indifférentes,...). Ferré le généreux l'a poussé sous les projecteurs.