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Un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront (Louis Aragon)

A la poésie, l'art, la musique, la littérature, la sagesse, au romantisme, toutes ces choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

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Comme à Ostende de Jean Roger Caussimon

 


Jean-Roger Caussimon - Comme à Ostende (1975)

Les paroles sont de Caussimon, et la musique de Ferré.

La poésie de Caussimon n'est pas dans les mots, mais loin derrière, dans le sentiment, peut-être dans quelque chose de pas fini, une brume matinale qui va bientôt se lever comme un rideau sur le spectacle lassant de la journée à recommencer...   (Léo Ferré)

 

Son ami Léo Ferré aura tellement bien mis en musique les textes de Jean-Roger qu'il les a vampirisés, et que l'on a oublié l'auteur. Il était du temps du tango, et ce sont les pas en arrière qui lui auront été donnés.
 

 


Toujours à Ostende mais avec cette fois Léo Ferré (Olympia 1972)

 

 

 

Comme à Ostende, une belle version de Léo Ferré illustrée de photos, dessins et peintures sur You Tube 

 


   Comme à Ostende  

On voyait les chevaux d' la mer
 Qui fonçaient, la têt' la première
 Et qui fracassaient leur crinière
 Devant le casino désert...
 La barmaid avait dix-huit ans
 Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
 Au lieu d' me noyer dans un verre
 Je m' suis baladé dans l' printemps
 De ses yeux taillés en amande
 Ni gris, ni verts
 Ni gris, ni verts
 Comme à Ostende
 Et comm' partout
 Quand sur la ville
 Tombe la pluie
 Et qu'on s' demande
 Si c'est utile
 Et puis surtout
 Si ça vaut l' coup
 Si ça vaut l' coup
 D' vivre sa vie !...
 
 J' suis parti vers ma destinée
 Mais voilà qu'une odeur de bière
 De frite(s) et de moul's marinières
 M'attir' dans un estaminet...
 Là y'avait des typ's qui buvaient
 Des rigolos, des tout rougeauds
 Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut
 Et la bière, on vous la servait
 Bien avant qu'on en redemande...
 Oui, ça pleuvait
 Oui, ça pleuvait
 Comme à Ostende
 Et comm' partout
 Quand sur la ville
 Tombe la pluie
 Et qu'on s' demande
 Si c'est utile
 Et puis surtout
 Si ça vaut l' coup
 Si ça vaut l' coup
 D' vivre sa vie !...
 
 On est allé, bras d' ssus, bras d' ssous
 Dans l' quartier où y'a des vitrines
 Remplies de présenc's féminines
 Qu'on veut s' payer quand on est soûl...
 Mais voilà qu' tout au bout d' la rue
 Est arrivé un limonaire
 Avec un vieil air du tonnerre
 ÃƒÂƒÃ‚€ vous fair' chialer tant et plus
 Si bien que tous les gars d' la bande
 Se sont perdus
 Se sont perdus
 Comme à Ostende
 Et comm' partout
 Quand sur la ville
 Tombe la pluie
 Et qu'on s' demande
 Si c'est utile
 Et puis surtout
 Si ça vaut l' coup
 Si ça vaut l' coup
 D' vivre sa vie !...
 
© Éditions Méridian/Léo Ferré, musique de Léo Ferré

 

 

Il a souvent écrit pour de nombreux interprètes (Ferré, Catherine Sauvage, Mouloudji, Isabelle Aubret, Julien Clerc, Nougaro, Les Frères Jacques,..) Tout un album en 1985 de Léo Ferré "les loubards" lui fait hommage avec douze inédits. Caussimon meurt peu après le dimanche 20 octobre 1985. Il était né à Paris, le 24 Juillet 1918.
 
 Un jour l'ombre portée et fraternelle de Léo Ferré, ""frère donné par le bienheureux hasard", ne lui a pas suffi et avec sa voix en béquilles il a chanté lui-même ses textes que l'on croyait d'un autre ( Le temps du Tango, Comme à Ostende, Nous deux, Ne chantez pas la mort, Monsieur William, Mon camarade, les indifférentes,...). Ferré le généreux l'a poussé sous les projecteurs.

 

Source : Esprits Nomades : Jean-Roger Caussimon


 

 

 

 

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